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Retour sur les pochettes d’albums incontournables

       

 

 

 

 

 

London Calling est sorti en 1979.

La photographie utilisée est celle de Paul Simonon, fracassant une guitare basse sur la scène du Palladium, une salle de concert à New York. A l’origine, l’image est jugée trop floue pour être utilisée mais avec l’insistance de Joe Strummer, le guitariste et chanteur du groupe, la photographie sera finalement utilisée.

En ce qui concerne la calligraphie, la police utilisée est la même que celle de l’album « London » de Elvis Presley (voir ci-dessus).

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Daydream nation est sorti en 1988. Lors de sa sortie la critique est unanime et considère cet album comme la consécration du groupe.  Le magazine Rolling Stone le classe en 2003, 329ème des 500 plus grands albums de tous les temps.

La pochette est une œuvre du peintre allemand Gerhard Richter (voir ci-dessus une peinture de sa série « Candle »). La pochette fait référence au titre « Candle », le neuvième  morceau de l’album d’une durée de 4 minutes 58.

 

 

 

 

 

 

La pochette originale d’Appetite for Destruction est une œuvre de Robert Williams peinte en 1977 représentant un monstre de métal en train de s’abattre sur un robot ayant violé une jeune femme allongée sur le trottoir. Axl Rose était allé voir en personne Robert Williams pour lui demander la permission d’utiliser la toile. Un an après la sortie de l’album a eu un succès mitigé. Cela était dû entre autres à un manque de publicité de la part de MTV, qui refusait de diffuser le vidéo-clip notamment en raison de la pochette jugée de mauvais goût.

Le groupe a fait le compromis de changer la couverture. Toutefois, la première image est restée à l’intérieur de l’album. La pochette actuelle est en fait une reproduction du tatouage d’Axel Rose. Geffen avait bien aimé ce tatouage et décida donc de l’utiliser pour la pochette de l’album.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Unknown Pleasures est le premier album du groupe Joy Division, sorti chez Factory Records, en juin 1979 au Royaume-Uni, 1979 en France, puis juillet 1980aux États-Unis.

La pochette de l’album est une maquette de Peter Saville ; l’image, choisie par Bernard Sumner, s’intitule 100 consecutive pulses from the pulsar CP 1919.

Audrey

New Order

Fondé sur les cendres du groupe Joy Division, New Order émerge en 1980 à Manchester en Angleterre. Bernard Sumner (guitare/chant), Peter Hook (basse), Stephen Morris (batterie) et Gillian Gilbert (clavier) commencent par enregistrer le single Ceremony puis l’album Movement en 1981. New Order signe ensuite le hit Blue Monday qui se vend à plus de trois millions d’exemplaires dans le monde. Suit en 1983 l’album Power, Corruption and Lies. Deux ans plus tard, le groupe revient sur la label Qwest de Quincy Jones avec l’album Low-Life puis Brotherhood (1986). Le single Bizarre Love Triangle connaît un franc succès auprès du public pop. En 1987, New Order enregistre l’album Substance qui lui permet de percer aux Etats-Unis avec l’appui du titre True Faith. Suit l’album influencé par la vague house Technique. Les membres du groupe se concentrent alors sur leurs projets solo. Peter Hook forme Revenge. Stephen Morris et Gillian Gilbert fondent The Other Two. Bernard Sumner participe au groupe Electronic. New Order revient en 1993 avec l’album Republic. Dès lors, les rumeurs de séparation s’intensifient. Bernard Sumner enregistre le deuxième album de Electronic et Peter Hook forme Monaco. En 2000, New Order est présent sur la musique du film The Beach de Danny Boyle. Eté 2001, New Order revient avec un album, Get Ready. Le groupe fait un comeback très attendu en 2005, avec son 8ème opus Waiting for the Siren’s Call.

Ecoutez le hit Blue Monday !!! =)

Caroline & Charline

Joy Division , anniversaire de la mort de Ian Curtis 18 mai

Malgré sa brièveté, la carrière de Joy Division a profondément marqué l’évolution du rock. Quelle que soit l’étiquette retenue pour désigner son style (new wave, cold wave, punk…), on s’accorde généralement à reconnaître ce groupe comme une source essentielle des musiques désespérément froides qui marquèrent les années 80 sous des noms divers, du « mouvement gothique » à la batcave. Le destin atroce de son chanteur, Ian Curtis, a donné au rock l’un de ses plus sombres mythes .
Si quelques groupes américains (comme Suicide ou les Young Marble Giants) avaient préfiguré cette sécheresse lugubre, jamais on n’avait entendu ça en Angleterre. Très vite, Joy Division devient une influence majeure pour des musiciens débutants, comme les Cure ou Simple Minds. On ressent également leur impact dans l’évolution musicale de certains groupes punks, comme les Stranglers, qui font encore descendre leur son plus bas dans la cave. Mais, comme ses textes le laissaient pressentir, Ian Curtis vit une véritable descente en enfer. Epileptique, il est victime de fréquentes crises sur scène, aggravées par sa tendance masochiste à exhiber toujours plus intensément sa souffrance. « Love Will Tear Us Apart », chanson d’amour défaitiste illuminée par un clavier d’un rare lyrisme, obtient un succès critique retentissant, mais ne résout pas la pression qui pèse sur les épaules du groupe. Après une tournée européenne chaotique, et à la veille d’une autre aux Etats-Unis, Ian Curtis entre tristement dans la légende, en se donnant la mort de façon horrible. Il se pend à son domicile le 18 mai 1980, après avoir écouté The Idiot, l’album d’Iggy Pop … Découvert par sa femme le lendemain, le corps sans vie de Ian Curtis donnera naissance à sa légende de christ mélancolique du rock .

Lauren